Lumières sur
Madeleine Castaing (1894-1992), mécène et décoratrice de talent
Coll. L’Apostrophe, photo tirée de la biographie de Madeleine Castaing / Jean-Noël Liaut. Paris : Payot, 2008. (B CAS L)
Marie-Madeleine Magistry est née à Chartres en 1894. Ses parents décident de la placer très jeune en pension chez les Dames blanches du Sacré-Cœur. Elle épouse Marcellin Castaing en 1915 à Saint-Prest.
Dans les années 1920-1930, Madeleine fréquente le Montparnasse des artistes et croise tous les peintres et sculpteurs de l’école de Paris parmi lesquels Modigliani, Picasso, ce dernier la qualifiant même de « plus jolie femme de la capitale ». Elle devient le mécène de Chaïm Soutine qui unit son destin à celui du couple Castaing.
Au long des années 1950, Madeleine devient une arbitre du goût et la décoratrice la plus sollicitée de Paris. C’est à cette époque qu’elle fait fortune.
Coll. L’Apostrophe, photo tirée du livre Le Temps retrouvé / Claire Flanders. Chartres : Musée des Beaux-Arts, 1998. (C 6201)
Madeleine est aussi la propriétaire d’une superbe maison à Lèves de style néo-classique acquise avant-guerre où défilent les personnalités les plus originales. Elle conserve sa résidence, parfait reflet de sa personnalité, jusqu’à sa mort en 1992.
Une nouvelle vie pour les manuscrits de Chartres
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Pour en savoir plus sur les manuscrits chartrains, consultez le site internet de l'Institut de Recherche en Histoire des Textes
manuscrits-de-chartres.fr
Dernières acquisitions
« Des habitants du Ciel, il avoit la prestance.
Son air majestueux, sa noble contenance
Avoit je ne sai quoy qui sentoit l’immortel… »
Pièce de circonstance composé par l'abbé poète François Peigné à l'occasion de la prise de possession du siège chartrain par le nouvel évêque François des Monstiers de Mérinville, 1682-1746, neveu et successeur de l’évêque Paul Godet des Marais. (E 38776)
Jean-Nicolas Guérineau de Saint-Péravi, 1735-1789, est né à Janville-en-Beauce.
Il fait paraitre ce mémoire en 1768 où, tout en prônant la liberté du commerce, il s’oppose à l’impôt indirect estimant que toute la fiscalité doit reposer sur la taxation de la terre puisque c’est la seule source de richesse… (E 38831)
C’est Jacques-Pierre Brissot, 1754-1793, qui assure la traduction de la seconde édition de cet ouvrage plus rare que la première datant de quatre auparavant.
Il explique dans la préface : « D’abord j’ai traduit avec la plus grande liberté possible…J’ai consulté par-tout le goût de mon pays & du siècle…Quant aux idées, je me suis permis de corriger quelquefois le texte… » (E 38832 et 38833)
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Robert Massin est une figure emblématique du graphisme français |
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