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The Arditti string quartet : Luigi Nono / compositeur, Luigi NONO, QUATUOR ARDITTI
Musique audio
Edité par Disques Montaigne - p 1991
- Type de document
- Disque compact
- Langue
- français
- Description physique
- 1 cd ; 12 cm.
- année de publication
- p 1991
- Cote(s)
- 4 NONO 34
- Sections
- Musique & Cinéma
- ISBN
- WM 334 789 005
- Numéro du document
- WM 334 789 005
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Musique audio - 1990 - The Arditti string quartet : Luigi Nono / compositeur, Luigi NONO, QUATUOR ARDITTI
Disponible à Médiathèque L'Apostrophe
Musique & Cinéma | Musique Cinéma Réserves sous-sol | 4 NONO 34 | Disque compact | En rayonAutre format
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Biographie

Luigi Nono (29 janvier 1924 - 8 mai 1990, Venise, Italie) était un compositeur italien de musique contemporaine. De 1950 à 1960, Nono participe à l’Internationale Ferienkurse für Neue Musik (Université d'été internationale pour la nouvelle musique) à Darmstadt, qui lui permet de rencontrer notamment Edgar Varèse ou Karlheinz Stockhausen. D'abord étudiant, il enseignera avec Maderna à partir de 1956. Les œuvres de cette première période comprennent : Polifonica-Monodica-Ritmica (1950), Epitaffio per Federico García Lorca (1952-1953), La victoire de Guernica (1954) et Liebeslied (1954). En 1954, Nono participe à un symposium sur les nouvelles techniques de composition au Elektroakustische Experimentalstudio fondé par Scherchen à Gravesano. Il rejette progressivement l'approche analytique du sérialisme pour préserver l'intégrité du phénomène musical : Incontri (1955), Il canto sospeso (1956) et Cori di Didone (1958). À Darmstadt en 1959, sa conférence Presenza storica nella musica d’oggi (« Présence historique dans la musique d'aujourd'hui ») est violemment controversée et provoque sa rupture avec Stockhausen. Sa musique d'avant-garde est aussi l'expression d'une révolte contre la culture bourgeoise, concrétisée par son engagement communiste révolutionnaire. Il évite d'ailleurs la plupart des concerts traditionnels, auxquels il préfère l'opéra et la musique à l'usine. Il a fréquemment recours aux textes politiques dans ses œuvres, qui sont souvent ouvertement politiques. Ainsi, Il canto sospeso s'élabore sur les lettres de victimes de l'oppression durant la Seconde Guerre mondiale et lui vaut une renommée internationale. Cette connotation politique se retrouve également dans La fabbrica illuminata (1964), Ricorda cosa ti hanno fatto ad Auschwitz (1966), Non consumiamo Marx (1969), Ein Gespenst geht um in der Welt (1971), Siamo la gioventù del Vietnam (1973), et le fameux Al gran sole carico d'amore (1975). Nono met également en musique des textes ou de la poésie notamment de Cesare Pavese, Federico García Lorca, Pablo Neruda ou Paul Éluard. Dès 1954, Nono s'intéresse à la musique électronique. Ses premières compositions incluant un travail sur bande magnétique datent du débuts des années 1960, avec Omaggio a Vedova, pour bande magnétique en 1960 et Intolleranza 1960 pour solistes, chœur, chœur sur bande magnétique et orchestre en 1961. Il écrira plus tard notamment Como una ola di fuerza y luz pour soprano, piano, orchestre et magnétophone (1972), ... sofferte onde serene... pour piano et magnétophone (1976), ou encore Al gran sole carico d'amore. Après 1980, Nono travaille au Experimentalstudio der Heinrich Strobel-Stiftung des Südwestfunks à Fribourg-en-Brisgau où il se tourne alors résolument vers la musique électronique en direct ou aléatoire. Il s'intéresse particulièrement aux propriétés du son en tant que tel. Cette nouvelle approche se traduit par des œuvres telles que Quando Stanno Morendeo. Diario polacco n° 2 (1982), Guai ai gelidi mostri (1983), Omaggio a György Kurtág (1983) et avec éclat dans son dernier opéra Prometeo. Tragedia dell'ascolto (1984). Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.