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La disparition de Josef Mengele
Livre numérique
Edité par Grasset
1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
- Langue
- français
- ISBN
- 9782246855873
- EAN de l'offre
- 3663608489317
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On trouve le temps long...
Olivier Guez nous narre l'exil de Mengele, un des nombreux médecins nazis du camp d'Auschwitz qui étudiait surtout les jumeaux. Nous sommes juste après la guerre où il part (avec de nombreuses connivences) en Amérique du Sud, d'abord en Argentine sous Perón. Ce que j'ai trouvé passionnant et effrayant est de découvrir cette diaspora d'anciens Nazis (même très haut gradés) qui ont pu vivre tranquillement dans différents pays d'Amérique du Sud, faire du commerce, gagner beaucoup d'argent, s'entraider et même revenir en Europe (à part Eichmann exfiltré puis jugé en Israël). Certes, nous voyons bien la décrépitude de cet ancien médecin qui se retrouve dans une prison à ciel ouvert et d'ailleurs, le roman devient très lent dans la deuxième partie quand Mengele a de plus en plus peur de se faire arrêter et juger mais le point de vue de l'auteur m'a mise mal à l'aise car il reste très proche de cet homme qui vieillit et qui ne remet jamais en cause ses actions à Auschwitz ou son idéologie profondément ancrée : c'est certainement ce que j'ai le moins supporté. Intéressant !
GG - Le 18 novembre 2017 à 10:47