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La Princesse jaune / Camille Saint-Saëns
Musique audio
Edité par Bru zane - 2021
Camille Saint-Saëns, artiste globe-trotter, compose en 1872 'La Princesse jaune' ; l'oeuvre illustre l'engouement japonisant du moment. Kornélis, campé par le ténor Mathias Vidal, ne rêve que pays du Soleil-Levant. Sous emprise d'un philtre hallucinogène, il s'éprend de Ming, princesse fantasmée. Sa cousine Léna - la soprano Judith van Wanroij - se désespère de cette passion et n'ose avouer ses propres sentiments à Kornélis, qui reviendra à la raison. La durée de cet opéra permet à cet enregistrement d'offrir, en complément lyrique, une version inédite des six Mélodies persanes de Saint-Saëns, donnant l'occasion de tirer différemment le fil d'un exotisme tourné vers d'autres horizons. Ces oeuvres sont portées par l'Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la baguette de Leo Hussain.
Coup de coeur des discothécaires
- La princesse jaune: I. Ouverture
- La princesse jaune: II. Dialogue. Kornélis ! Kornélis ! Entrerai-je ?
- La princesse jaune: III. Air. Outsou Sémisi Kamini
- La princesse jaune: IV. Dialogue. Bonjour cousin !...
- La princesse jaune: V. Air. J'aime, dans son lointain mystère
- La princesse jaune: VI. Dialogue. Ah ! C'est trop !
- La princesse jaune: VII. Air. Je faisais un rêve insensé
- La princesse jaune: VIII. Dialogue. C'est peut-être la mort !
- La princesse jaune: IX. Vision. Vision dont mon âme éprise
- La princesse jaune: X. Dialogue. Eh bien ! Mais il est là !
- La princesse jaune: XI. Duo. Ah ! Quel nuage d'or s'ouvre devant mes yeux !
- La princesse jaune: XII. Chanson. Sur l'eau claire et sans ride
- La princesse jaune: XIII. Duo (Suite). Je ne comprends rien à ta poésie !...
- La princesse jaune: VIX. Mélodrame. Il repose et sa fièvre est calmée !
- La princesse jaune: XV. Duo. Ce doux mot qu'ignorait de moi-même
- Mélodies persanes: I. Prélude
- Mélodies persanes: II. La brise
- Mélodies persanes: III. La splendeur vide
- Mélodies persanes: IV. La solitaire
- Mélodies persanes: V. Sabre en main
- Mélodies persanes: VI. Interlude
- Mélodies persanes: VII. Au cimetière
- Mélodies persanes: VIII. Tournoiement Sf, compositeur
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Musique audio - 2003 - Three ravens (The) : Elizabethan folk and minstrel songs / Alfred Deller, contre-ténor
Disponible à Médiathèque L'Apostrophe
Musique & Cinéma | Musique Cinéma Réserves sous-sol | 310.99 DELL | Disque compact | En rayonAutre format
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Biographie

Alfred Deller est un chanteur et musicologue britannique, né le 31 mai 1912 à Margate dans le Kent en Angleterre, décédé à Bologne en Italie le 16 juillet 1979. Il a remis à l’honneur la voix de contreténor. Lorsqu’Alfred Deller s'aperçut, au sortir de l'enfance que, s'il perdait sa voix de soprano, celle-ci gardait un timbre étrangement aigu et une étonnante élasticité, il se forgea seul une technique de contreténor. Personne ne put se charger de sa formation vocale, cette tessiture ayant disparu depuis deux siècles. Le compositeur Michael Tippett le remarqua dans les chœurs de la Cathédrale de Canterbury et lui fit faire ses débuts à Londres en 1943 dans une interprétation de Purcell où il confondit public et musicologues grâce à son timbre magnifique, ses libertés avec le rythme et ses modulations raffinées, légères et naturelles qui contribuèrent grandement à repenser la musique ancienne avec intuition, instinct et spontanéité. Alfred Deller intégra de 1947 à 1961 les chœurs de la Cathédrale Saint-Paul de Londres, fonda le Deller Consort en 1948 et enregistra son premier disque avec Walter Bergmann en 1949. Interprète magistral et inégalé de la musique élisabéthaine et baroque, il s’intéressa aussi à la musique contemporaine. Ainsi Benjamin Britten écrivit-il pour lui le rôle d’Oberon dans Le Songe d'une nuit d’été, qu’il créa en 1960. Le luthiste Desmond Dupré et le claveciniste Harold Lester ont participé à ses enregistrements. Mais il contribua en priorité à la vocation et à la formation de nombreux contre-ténors, dont son fils Mark Deller. Parmi ses disciples, il faudrait encore citer, sans exhaustivité, James Bowman, René Jacobs, Henri Ledroit ou Gérard Lesne, ces grandes voix, chacune singulière au possible, qui, néanmoins, lui doivent tant. Nikolaus Harnoncourt se rappelle avec admiration « l’assurance imperturbable du chanteur le plus significatif de cette musique ancienne en train d’éclore ». Gustav Leonhardt décrit avec une grande précision l'art et la manière de ce « musicien, c'est-à-dire un cran au-dessus [d’un chanteur], et qui plus est, d'un chanteur-musicien exceptionnel », débordant de vitalité et d'humour. Quant à lui, René Jacobs évoque le « chanteur-poète »... Tous s’accordent à mettre en évidence l’art intuitif de ses intonations fines, l’expressivité des sons filés, dont il refusait de privilégier la beauté pour demeurer en accord avec le texte. Alfred Deller s’abstenait des vocalises quotidiennes, détestait les répétitions et préférait la spontanéité du concert. En 1970, il est promu commandeur dans l’Ordre de l'Empire britannique. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.