Belonging / Keith Jarrett, piano

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Jarrett, Keith - pianiste, claveciniste

Edité par ECM - 1974

  • Spiral dance - Blossom - Long as you know you're living - Belonging - The Windup - Solstice

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Vidéo - 1985 - Rendez-vous / André Téchiné, Réal.

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Biographie

Luigi Boccherini est un violoncelliste et compositeur italien né à Lucques, près de Pise en Toscane, le 19 février 1743, mort à Madrid le 28 mai 1805. «Si Dieu voulait dialoguer avec un musicien humain, il choisirait Haydn ; mais s'il désirait parler avec un musicien terrestre, il choisirait le doux, le patient, l'exquis Boccherini.» ALEXANDRE BOUCHER (violoniste contemporain de Boccherini) Biographie : Il était d'une famille d'artistes. Son père Leopoldo est un excellent contrebassiste, son frère Giovanni Gastone sera le librettiste de plusieurs opéras d'Antonio Salieri et de Joseph Haydn et sa sœur ballerine. Luigi va très rapidement montrer beaucoup d'intérêt pour la musique et pour le violoncelle en particulier. Son père lui donne les premières leçons mais étonné par les aptitudes de l'enfant, il le confie au maître de chapelle de la cathédrale de Lucques Domenico Vanussi. Il est ensuite envoyé à Rome au compositeur célèbre à l'époque : Costanzi. Il se familiarise avec l'œuvre de Palestrina et d'Allegri dont le célèbre Miserere fera très forte impression sur le jeune homme. Boccherini devint le plus grand violoncelliste de son temps, il égala en virtuosité sur son instrument les plus grands violonistes contemporains. En 1757, après avoir terminé ses études à Saint-Pierre de Rome, il suivit son père qui réussit à obtenir un poste de contrebassiste pour lui-même et de violoncelliste pour Luigi à l'orchestre de la cour impériale d'Autriche à Vienne, et ne retourna pas à Lucques avant 1764. Cette année là, Luigi préfère la place de violoncelliste à la chapelle palatine de Lucques et quitte Vienne pour sa ville natale. Devant le relatif insuccès de sa carrière, la rémunération est maigre, il quitte à nouveau sa ville natale pour une tournée de concert en France avec le quatuor à cordes qu'il a créé en 1764 (chose exceptionnelle à l'époque), dont le répertoire est composé d'œuvres de Haydn, de Boccherini et de quelques compositeurs plus connus autrefois. Entre 1764 et 1768, il compose deux oratorios Giuseppe Riconoscuito et Gioas, re di Guidea. En 1768, il se rend à Paris avec Manfredi, musicien de son quatuor à cordes. À la suite de la querelle des Gluckistes et des Piccinistes, les Italiens sont les bienvenus. Il peut publier quelques quatuors op.1 et trios op.2. Boccherini et Manfredi présentent leurs œuvres au Concert Spirituel. La renommée de Boccherini s'étend. L'Ambassadeur d'Espagne à Paris parvient à convaincre Boccherini et Manfredi de se rendre à Madrid en leur faisant miroiter une place stable sous la protection et grâce au mécénat de Don Luis, frère du roi d'Espagne. Cette proposition peut paraître étrange car le roi espagnol Charles III n'aime pas la musique. Il s'installe, fin 1768, en Espagne, pour ne plus quitter ce pays jusqu'à son décès. La situation n'est effectivement pas aussi brillante qu'ils auraient pu l'espérer. De nombreux musiciens italiens exercent à Madrid et jalousent le compositeur. De plus, seuls les auteurs d'opéras peuvent espérer la gloire ce qui n'est pas son cas. Ce n'est qu'en 1770 que l'Infant Don Luis engagera le compositeur comme violoncelliste et compositeur. Cette année, il commence à composer son premier quintette à cordes, forme qu'il a fortement contribué à développer. Il devient dès lors très fertile et produit de nombreuses pièces de musique de chambre qui accroissent encore son prestige. Les célèbres quatuors op.15 lui donnent une renommée européenne. En 1776, le mariage morganatique de l'Infant Don Luis entraîne le rejet des deux musiciens de la cour madrilène. Sa production s'en ressent. Néanmoins, il compose à cette époque le remarquable Stabat Mater (1781). En 1785, il perd son protecteur. Charles III lui accorde une pension et il parvient à se mettre au service de Frédéric Guillaume II de Prusse qui le nomme compositeur de la chambre. À partir de 1786, il va également être employé au service de la Duchesse Benavente-Osuna qui entretient un petit orchestre. Boccherini en est le directeur. À cette époque, il fréquente le peintre Goya. Mais, pour des raisons non connues, il quitte soudain ce poste et perd en 1797 la pension du roi Guillaume à la suite de son décès. Abattu et désargenté, Boccherini tente de vendre quelques œuvres à Ignaz Pleyel, éditeur à Paris qui abusera de la situation difficile du compositeur. Jeune veuf de Clementina Pelicho, il épouse Maria del Pilar Joaquina Porreti et, à l'invitation de Lucien Bonaparte, revient en Espagne en 1800. Grâce à Lucien Bonaparte, ambassadeur français à Madrid, il obtient en 1800 une charge rémunérée et il lui dédie deux séries de quintettes op.60 et op.62. Une succession de malheurs familiaux (La perte de deux de ses filles, en 1802, lui occasionne de graves troubles mentaux. La mort de sa femme et de sa troisième fille, en 1804) l'achèvent. Il meurt l'année suivante dans le plus total dénuement, à Madrid, des suites d'une maladie pulmonaire le 28 mai 1805. Œuvres : Boccherini fut surtout connu pour sa musique de chambre, en particulier pour ses nombreux quintettes à cordes (près de 125 pièces). Son œuvre symphonique, bien qu'abondante, reste peu joué. Un de ses concertos pour violoncelle reste connu ainsi qu'un de ses menuets. Sa musique est d'une telle beauté que l'on a dit que si Dieu voulait entendre de la musique, il choisirait celle de Boccherini. Œuvres instrumentales : Quintette à cordes, opus 27 n°3, Premier mouvement (moderato assai) * pour le violoncelle : 11 concertos, 27 sonates,1 duo * 13 duos pour violons * 6 sonates pour violon et piano * 42 trios à cordes * 179 quintettes pour divers instruments * 19 sextuors ou octuors * 29 symphonies etc … À noter que sa fameuse "Musica Notturna delle Strade di Madrid, nº 6, op. 30", est jouée dans le film Master and commander de Peter Weir (2003). Œuvres vocales : * Quelques oratorios, œuvres religieuses et lyriques dont un Stabat Mater. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

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