Sonates pour violon seul / YsaYe

Musique audio

Ysaÿe, Eugène (1858-1931). Compositeur

Edité par Lyrinx - 1995

Type de document
Disque compact
Langue
français
Description physique
1 cd ; 12 cm.
année de publication
1995
Contributeurs
Cote(s)
  • 3.YSAY.31.41
Sections
Musique & Cinéma
ISBN
LYR 141
Numéro du document
LYR 141
Sujets
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Sujet(s) : musique moderne
Sujet(s) : violon -- musique moderne

Cote(s) : 3 YSAY 31.41

Localisation : Musique & Cinéma

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Biographie

Eugène Ysaÿe est né à Liège (Lidge) en 1858, et décédé à Bruxelles le 12 mai 1931. ayant commencé ses études de violon au conservatoire de Liège, il en fut renvoyé par le prof, pour "manque de moyens" (!). Un peu plus tard, n'ayant pas bien sûr abandonné le violon pour autant, et alors qu'il travaillait dans une pièce du sous-sol (en Belgique, ces pièces sont souvent à demi enterrées, et les fenêtres donnent au ras du trottoir), Henri Vieuxtemps, LE violoniste célèbre s'il en était à cette époque, vint à passer, et le son d'un violon lui parvenant, il reconnut le mouvement lent d'un de ses concertos, et surtout, il reconnu que l'exécution en était remarquable ! Il entra, et se renseigna… on lui conta ce qui était arrivé à Eugène… Stupéfaction… C'est en compagnie de Vieuxtemps qu'Eugène remit les pieds dans le conservatoire, et qu'il y fut réadmis… peu après, il y obtint la plus haute distinction. Vieuxtemps, devint son professeur et ami, puis plus tard, Henrick Wieniawski, un représentant de l'école belge du violon, malgré son nom : un élève de Massart. Après quelques années comme violon solo de l'orchestre Bilse de Berlin, il y fut remarqué par quelques violonistes célèbres qui le surnommaient "der famose Kerl"… Il fit aussi connaissance avec Clara Schumann… Sa première tournée fut alors organisée, en Russie et quelques autres pays adjacents, et ce fut un triomphe. Il dut alors faire le choix difficile de laisser un poste stable, et qui lui servait à aider sa famille (son père et ses frères), mais pas vraiment à la taille de ses aptitudes, et il opta pour la voie royale des concerts. Il vécu longtemps à Paris, où il fréquenta et se lia d'amitié avec ceux qui sont devenus les "grands" : Debussy, Chausson, le père Franck, Saint-Saëns, Lekeu, Fauré… aussi des artistes peintres ou sculpteurs (par ex. Rodin) bien d'autres encore, qu'il poussait sans relâche à écrire de nouvelles œuvres pour le violon. Il est d'ailleurs à remarquer que la plupart de celles-ci reflétaient dans l'écriture le style ample et très personnel d'Eugène. Beaucoup lui furent dédiées : quatuor de Debussy, de Lekeu, 2d quintette de Fauré, sonate de Saint-Saëns, de Lekeu, de Franck (cadeau de mariage), de Lazzary, Guy-Ropartz, Samazeuilh, le Poème de Chausson (directement inspiré du poème élégiaque d'Ysaÿe)… Il composa bien plus que ce qu'on connait habituellement (les sonates à violon solo) en particulier des poèmes : Poème élégiaque pour violon et orchestre Chant d'hiver pour violon et orchestre ( Poème au rouet pour violon et orchestre Poème de l'extase pour violon et orchestre Poème de l'amitié pour 2 violons et orchestre Poème nocturne pour violon violoncelle et orchestre Les harmonies du soir pour quatuor solo et orchestre à cordes Fantaisie pour violon et orchestre Divertimento pour violon et orchestre (https://www.youtube.com/watch?v=k8f6p3ez4uM) Poème de l'exil pour orchestre à cordes sans basses (violons 1 & 2, altos) Trio violon alto violoncelle (appelé le Chimay par Antoine car il fut créé à Chimay) Trio le londres pour 2 violons et alto (en fait une transcription du premier mouvement de la sonate à 2 violons qu'il avait écrit pour son élève et amie la reine Élisabeth de Belgique mais qui aurait été au dessus de ses capacités dans l'état original). C'est après avoir entendu son premier poème (le poème élégiaque, basé en fait sur la mort de Roméo et Juliette) que Chausson opta pour cette forme et qu'il composa son fameux poème (qu'il appelait "mon-ton poème" lorsqu'il en parlait avec son ami… Une de ses dernières tournées, il la fit avec Rachmaninov comme pianiste, qui alors, débutait aux USA. Après qu'il ait mis fin à sa carrière de violoniste, après la première guerre, il fut encore engagé comme chef de l'orchestre à Cincinatti où il resta quelques années : l'occasion de faire connaître là-bas, les musiciens français qu'il avait passé sa vie à défendre. Il fut encore rappelé par Casals, 10 ans après avoir arrêté de jouer le violon, en 1927, pour jouer le concerto de Beethoven en Espagne, lors du centenaire de la mort de Beethoven… après beaucoup d'hésitations, il se remit au travail (technique, gammes, sons filés, travail d'archet…) et passa un an à préparer ce concert qui fut un succès. Sa dernière œuvre fut un opéra : Pier li houyeux, en langue wallonne (un drame lors d'une grève dans une mine de charbon), exécuté au théâtre de la monnaie à Bruxelles, et comme lors de la première officielle, il était malade et alité, on réalisa pour lui une chose qui auparavant n'avait été jamais faite : un duplex, qui lui permit d'écouter la retransmission à la radio, et aussi de s'adresser de son lit au public du Théâtre. La reine Élisabeth (de Belgique) qui fut son élève et son amie était bien sûr présente. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

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