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Jusqu'au bout du monde / réalisé par Viggo Mortensen
Vidéo
Edité par Seven 7 / Metropolitan - 2024
Dans les années 1860, Vivienne Le Coudy, une Canadienne française farouchement indépendante, entame une relation avec Holger Olsen, un immigrant danois.
Avis des bibliothécaires :
Jusqu’au bout du monde n’invite pas aux perspectives d’avenir mais plutôt à l’invasion du souvenir, sur le mode d’un flash-back qui occupe la quasi-intégralité du film.
Tous les grands motifs du western classique sont là : le duel au pistolet, le saloon crasseux, le maire corrompu, le shérif et son adjoint, et un type en rogne prêt à tout pour se venger. Pourtant, tout dans la mise en scène prend le contrepied des codes du genre : Jusqu’au bout du monde prend davantage la tournure d’un drame romantique que d’un western. L’histoire d’amour, bientôt contrariée, prend le pas sur l’histoire de la vengeance meurtrière. Du rythme posé du film, presque lent, contemplatif par moments, naît le romanesque.
Viggo Mortensen nous comble avec ce film d'une grande beauté, infiniment romanesque et romantique, habité par deux acteurs en osmose. Viggo s'efface derrière l'actrice solide qu'il a choisie, et Vicky Krieps à l'aise dans tous les personnages qu'elle incarne toujours est une nouvelle fois éblouissante.
Par Karelle
Bonus (VOST) : - Making of (60') - Entretiens exclusifs avec Viggo Mortensen et Vicky Krieps..
Avis des bibliothécaires adultes
- Note sur le document orginal
- 2024
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Western dramatico-romantique
Jusqu’au bout du monde n’invite pas aux perspectives d’avenir mais plutôt à l’invasion du souvenir, sur le mode d’un flash-back qui occupe la quasi-intégralité du film. Tous les grands motifs du western classique sont là : le duel au pistolet, le saloon crasseux, le maire corrompu, le shérif et son adjoint, et un type en rogne prêt à tout pour se venger. Pourtant, tout dans la mise en scène prend le contrepied des codes du genre : Jusqu’au bout du monde prend davantage la tournure d’un drame romantique que d’un western. L’histoire d’amour, bientôt contrariée, prend le pas sur l’histoire de la vengeance meurtrière. Du rythme posé du film, presque lent, contemplatif par moments, naît le romanesque. Viggo Mortensen nous comble avec ce film d'une grande beauté, infiniment romanesque et romantique, habité par deux acteurs en osmose. Viggo s'efface derrière l'actrice solide qu'il a choisie, et Vicky Krieps à l'aise dans tous les personnages qu'elle incarne toujours est une nouvelle fois éblouissante. Par Karelle
Karelle - Le 04 février 2025 à 14:01