1 avis
Peau d'homme / scénario Hubert
Livre
Edité par Glénat. Grenoble - 2020
Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, une demoiselle de bonne famille en âge de se marier, est présentée à son futur époux Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Alors que les noces approchent, l'attribut secret transmis par les femmes de sa famille depuis des générations, la peau d'un homme à la beauté stupéfiante, qu'elle peut revêtir quand il lui plaît, est révélé et légué à Bianca. ©Electre 2020
Autres documents dans la collection «1.000 feuilles»
Se procurer le document
Autre format
Issus de la même oeuvre
Avis
Avis des lecteurs
-
Très bon moment de lecture
Fort de ses nombreux prix, je me suis finalement penché sur cette bande dessinée dont tout le monde parle y compris les médias. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié le dessin expressif, naïf et simple de Zanzim. Certaines cases, avec le déplacement multiple de personnages m'ont sérieusement fait songer à "l'âge d'or" de Pedrosa. D'ailleurs, nous restons sur le même genre, celui du conte philosophique, avec ici un thème plus appuyer sur la tolérance. C'est amené de façon originale avec cette "peau d'homme", endossée par la très moderne et libérée Bianca, même si parfois, j'ai trouvé le message un peu répétitif, voire trop appuyer. On comprend dès l'approche de Lorenzo, auprès de Giovanni, où en veut venir le regretté scénariste, Hubert. Je ne sais pas si cet album méritait le grand schelem au niveau des prix décernés par le monde de la bd, mais pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette histoire qui prône une certaine liberté sexuelle sur fond d'obscurantisme clérical, décrit de manière assez caricatural, il faut l'avouer dans cet album. Une histoire plaisante, sur fond médiéval, mais qui renvoie à notre époque, servie sur près de 160 pages, par un dessin expressif, dans un grand format, et qui se lit d'une traite. Bref, que demander de mieux à une bande dessinée? En outre, gage de réussite, le lecteur ressent une certaine empathie pour Bianca. Très bel album.
M. LE DROLLEC Hervé - Le 23 mars 2021 à 14:56