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Karitas, Sans titre / Kristin Marja Baldursdottir
Livre
Edité par Gaïa. Larbey (Landes) - 2008
Née au début du XXe siècle, Karitas vit avec sa mère, ses frères et ses soeurs dans une petite ferme en tourbe du sud-ouest de l'Islande. Son père a disparu en mer. En 1915, sa mère décide de partir pour le Nord et d'offrir des études à ses six enfants.
*Avis de bibliothécaire : Karitas voit le jour en Islande à l’aube du 20 e siècle dans une famille pauvre. Contre toute attente, elle étudie et se destine à être peintre. Mais la vie en a décidé autrement. Malgré la rudesse du quotidien, la solitude, elle n'abandonne pas son art, parfois au prix de lourds sacrifices. Heureusement la solidarité est très puissante, surtout la solidarité féminine, car les hommes sont souvent absents. Au fil du temps, Karitas va gagner sa liberté, défendra ses rêves et sa vocation de peintre. Ce qui ressort de ce roman, c'est la force : la force des personnages, la force de la nature. L'homme doit composer avec la mer, les glaciers, la neige, les saisons. Mais ne serait-ce pas dans cet environnement implacable qu'il puise sa vitalité ? Ce portrait de femme s'apparente à deux autres héroïnes : Dina, d'Herbjorg Wassmo et Modesta, dans l'Art de la joie de Goliarda Sapienza. M-Christine
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Avis
Avis des professionnels
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portraits de femmes
Très beau portrait d'une femme islandaise au début du vingtième siècle, mais aussi du pays lui-même, peint de manière très poétique
Marie Christine - Le 09 mai 2017 à 15:16 -
Femme peintre en Islande
Karitas voit le jour en Islande à l’aube du 20 e siècle dans une famille pauvre. Contre toute attente, elle étudie et se destine à être peintre. Mais la vie en a décidé autrement. Malgré la rudesse du quotidien, la solitude, elle n'abandonne pas son art, parfois au prix de lourds sacrifices. Heureusement la solidarité est très puissante, surtout la solidarité féminine, car les hommes sont souvent absents. Au fil du temps, Karitas va gagner sa liberté, défendra ses rêves et sa vocation de peintre. Ce qui ressort de ce roman, c'est la force : la force des personnages, la force de la nature. L'homme doit composer avec la mer, les glaciers, la neige, les saisons. Mais ne serait-ce pas dans cet environnement implacable qu'il puise sa vitalité ? Ce portrait de femme s'apparente à deux autres héroïnes : Dina, d'Herbjorg Wassmo et Modesta, dans l'Art de la joie de Goliarda Sapienza.
Marie-Christine - Le 01 février 2017 à 14:23